La Shoah dans la BD

▶  Conférence : Est-il possible de mettre en image l’indicible ?
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eudi 19 janvier 2017, 18h30 -  Maison de la bd - Entrée libre

Par Christophe Meunier. Docteur en géographie, formateur en Histoire-Géographie à l’ESPE Centre Val de Loire, membre associé au laboratoire InTRu de l’Université François-Rabelais de Tours.

Exception faite de quelques allusions dans La Bête est morte ! de Calvo, en 1944, et d’un premier témoignage dans The Master Race de Krigstein dès 1955, la bande dessinée a longtemps évité de parler de la Shoah.

Deuxieme generation Pourtant, avec Maus de Spiegelman, dans les années 1970, ou plus récemment Yossel de Kubert, Auschwitz de Croci ou encore L’Envolée sauvage de Galandon et Monin, la bande dessinée témoigne et adopte des éléments d’une démarche historique, sans pour autant abandonner toute subjectivité.

Comment et pourquoi la BD s’est-elle intéressée à la Shoah ? Quelles furent hier et quelles sont aujourd’hui les motivations des auteurs ? Quel discours développent-ils et quelle distance prennent-ils avec les événements ? En quoi l’esthétique de la bande dessinée leur offre-t-elle un espace privilégié pour « dire l’indicible » ?

© 2012 Michel Kichka/Dargaud